[Grasse/Flics porcs assassins] Bilan de la mobilisation pour Abdelhakim Ajimi de ce samedi 11 mai 2013

*Compte-rendu de la mobilisation du samedi 11 mai 2013 à Grasse en mémoire d’Abdelhakim Ajimi, mort le 9 mai2008 lors d’une interpellation policière*

La famille Ajimi et une centaine de personnes se sont réunies en mémoire d’Abdelhakim samedi 11 mai dernier à Grasse. La mobilisation visait principalement à rendre hommage à Abdelhakim et à réclamer la révocation des 3 policiers (Jean-Michel Moinier, Walter Lebeaupin et Jim Manach) jugés coupables de sa mort, ainsi que l’interdiction de la clé d’étranglement qui lui a coûté la vie. Cette mobilisation s’est déroulée avec calme et détermination, en toute visibilité sur un parcours qui n’avait pas été convenu avec les autorités locales. L’impact sur les Grassois et touristes présents dans les rues empruntées et le sentiment d’une force commune réelle produit sur les personnes participant au cortège ont été des plus marquants.

Le repas partagé ensuite dans la rue par une quarantaine de personnes a contribué à l’occupation de l’espace urbain au nom de notre lutte pour la vérité et la justice. Il faut noter que ce repas de rue militant est une première pour nous à Grasse et n’avait fait l’objet d’aucune demande d’autorisation. Les personnes attablées ont mangé et discuté en toute tranquillité et convivialité, des enfants et jeunes du quartier nous ont aussi rejoints. Nous remercions chaleureusement Zohra Ajimi, la mère de Hakim, pour avoir préparé ce délicieux repas.

Enfin, la projection du documentaire « Souvenir de Grasse » et le débat qui a suivi, en présence du réalisateur Jean-Jacques Béryl et de Mogniss H. Abdallah (agence IM’media) ont été l’occasion de dégager une perspective historique et le lien évident entre les luttes menées à Grasse contre l’oppression par le pouvoir et ses représentants : celle, en 1973, de travailleurs sans-papiers victimes d’une ratonnade couverte par le maire de l’époque (Hervé de Fontmichel) et celle menée depuis 5 ans tant sur le plan judiciaire qu’administratif par la famille Ajimi, entourée de militants toujours présents. D’autres témoignages ont pu émerger durant la discussion, comme par exemple celui d’une ratonnade des jeunes du centre ville par la police en 1999. Les enfants et jeunes présents ont aussi été très impressionnés par le documentaire et ont pu poser des questions politiquement très pertinentes auxquelles J.-J. Béryl ou M. H. Abdallah ont répondu au mieux. Cette nouvelle génération s’avère prometteuse!

La famille Ajimi et le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi remercient donc les personnes ayant participé et contribué à cette commémoration en mémoire d’Abdelhakim, temps de lutte important dans le combat en cours.

Une prochaine étape sera certainement liée à la réponse favorable ou défavorable donnée à la famille Ajimi par Claude Baland, Préfet directeur général de la police nationale. Le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls lui a récemment transmis le courrier de demande de révocation des 3 policiers coupables. La famille Ajimi avait écrit au ministre en mars et formule cette demande de révocation depuis 2012.

Par ailleurs Monsieur Bouchakour, grassois, est aussi en procédure judiciaire contre Jean-Michel Moinier, un des policiers de la BAC jugés coupables de la mort de Abdelhakim Ajimi. M. Bouchakour fait appel d’une décision de justice de deux mois de prison ferme pour « outrage », et il recherche actuellement un avocat pour le défendre contre J.-M. Moinier.

Le comité Vérité et Justice appelle également au soutien de Dorsaf et Walid, deux de ses membres convoqués *mercredi 22 mai à 8h30* au Tribunal de Grasse. Ils sont accusés d’outrage personnel à des policiers pour des propos qu’ils auraient tenus lors du procès en janvier 2012. L’accusation n’émane d’aucun des 7 policiers impliqués dans la mort de Hakim, mais de policiers dont les noms ne nous sont pas familiers, qui étaient présents en soutien à leurs collègues lors du procès. Cette plainte avait déjà valu à Walid et Dorsaf une première convocation à la gendarmerie de Cannes il y a quelques mois. Pour eux, comme pour d’autres membres de famille victimes de violences policières ou d’organisations luttant contre ces violences, ce type de convocation correspond à une stratégie d’intimidation à laquelle une réponse collective doit être donnée. N’hésitons donc pas à soutenir Dorsaf et Walid au Tribunal de Grasse et à leur adresser un message de solidarité.

À noter enfin une émission diffusée demain *mardi 14 mai de 20 heures à 21 heures*, sur Radio Canut (102.2 FM sur l’agglomération lyonnaise) : retour sur le récent procès en appel des meurtriers d’Abdelhakim Ajimi, ainsi que sur la sale histoire du maintien de l’ordre en fRance…

Le combat continue !

Elise et Ivora pour le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi

Transmis par mail, 13 mai 2013

[Limoges/La Zad est Partout] Rassemblement de soutien aux inculpé.e.s suite à l’expulsion du jardin potager – Vendredi 24 mai à 10h devant le tribunal

Bonjour à tout.e.s,

Procès des 3 Camille qui ont protesté contre l’expulsion du jardin de la LimoZAD (lieu de vie et de lutte contre la LGV, l’aéroport de NDDL et son monde mortifère), le 24 mai à 10h devant le tribunal de Limoges (Place d’Aine), Repas de soutien sur place à prix libre et Vegan.

Certain.e.s des Camille risquent des peines de prison et condamnations. Venez pour apporter votre soutien ! Diffusez l’information autour de vous.

Toute forme de solidarité est la bienvenue, ici ou ailleurs la ZAD est partout !

Ne laissons pas les flics, l’Etat et la justice nous dicter nos vies ! Non à la répression, aux violences policières et à l’aéroport de Notre- Dame-des-Landes et à son Monde !!!

Afficher le tract (format PDF)

Cliquer pour agrandir

Cliquer pour agrandir

Transmis par mail, 12 mai 2013

[Lavaur, 81] Plutôt s’évader que de travailler sur un chantier – 11 mai 2013

Tarn : un mineur détenu profite d’un chantier pour s’évader

EVASION – Un mineur détenu au centre pénitentiaire de Lavaur (Tarn) a profité de travailler sur un chantier de débroussaillage pour fausser compagnie à ses gardiens samedi après-midi. Une équipe de chiens et un hélicoptère sont à sa recherche.

Plutôt que débroussailler, il s’est fait la malle. Un mineur, détenu au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, dans le Tarn, a profité d’un chantier où il travaillait, à Puylaurens, pour s’évader samedi après-midi en faussant compagnie à ses gardiens.

Pour retrouver le fuyard, âgé de moins de 18 ans, les gendarmes ont déployé un important dispositif. Une équipe de chiens et un hélicoptère doivent les aider dans leurs recherches. Le mineur aurait des attaches familiales à Toulouse, selon l’AFP.

Déjà des évasions en 2012

L’EPM de Lavaur, où l’enfant était surveillé, a déjà connu des évasions de détenus par le passé. Des jeunes s’étaient ainsi enfuis de l’établissement en octobre et novembre 2012. En mai 2011, il avait également dû faire face à des incidents, avec la rébellion de plusieurs détenus, selon les syndicats de personnels travaillant dans l’établissement. Il est le premier EPM ouvert, en juin 2007.

Les EPM, établissements pour mineurs de 13 à 18 ans, condamnés ou prévenus (en attente de jugement), n’accueillent que quelques dizaines de jeunes, fortement encadrés par l’Administration pénitentiaire. Leur objectif prioritaire est d’éduquer et réinsérer ces détenus, d’où leur participation à plusieurs activités extérieures à l’EPM.

Leur presse carcérale – MetroFrance (avec AFP – Pierre Menjot), 12/05/2013 à 11h26

[Limoges] Nique la police – Quartier de Beaubeuil, 9 mai 2013

Un véhicule de police caillassé hier à Limoges

Hier après-midi un véhicule de la police national a été l’objet de jets de pierres dans un quartier de Limoges.

Hier après-midi vers 17 heures, la police est intervenue dans le quartier de Beaubreuil suite à plusieurs appels de particuliers se plaignant de bruits de motos et de quads circulant sur les espaces verts.

Une vingtaine d’individus ont alors jeté des pierres sur le véhicule de police. Six impacts ont été relevés sur la carrosserie, une vitre a été brisée. Personne n’a été blessé.

Un quart d’heure plus tard deux motos et un quad ont été interceptés au carrefour de l’Europe à Limoges. L’un des conducteurs a fait l’objet d’une verbalisation et sera convoqué ultérieurement par la brigade des accidents et délits routiers.

Le quartier de Beaubreuil a ensuite été réinvesti par les patrouilles de police. La soirée s’est déroulée sans le moindre incident.

Leur presse de l’ordre – Fr3 Limousin (Cécile Gauthier), 10/05/2013 à 12h03

[Bordeaux] Le centre de rétention incendié… et hors-service – 7 mai 2013

Incendie au centre de rétention de Bordeaux

En pleine cérémonie d’hommage, un incendie est parti d’une chambre du centre de rétention administrative, hier

La cérémonie en hommage aux policiers commençait à peine, vers 11 h 30 hier, quand un Égyptien de 24 ans, actuellement placé au Centre de rétention administrative (CRA) de Bordeaux, a mis le feu à son matelas. Situé au sous-sol du commissariat central de Bordeaux, le CRA a vite laissé échapper une épaisse et odorante fumée qui s’est propagée sur l’esplanade très fréquentée.

L’alarme s’est déclenchée et un des fonctionnaires de la Police aux frontières, qui gère le CRA, a immédiatement porté secours à l’Égyptien. Mais ce dernier s’était enfermé dans sa chambre. Le policier est parvenu à l’en sortir, non sans respirer la fumée provoquée par l’incendie. Très rapidement sur place et ne voulant pas interrompre la cérémonie, les pompiers ont fini de circonscrire le feu, déjà attaqué par le personnel du PC de sécurité. Les lieux ont été ventilés. Pris en charge, le policier a été légèrement blessé du fait des émanations. Mis à l’écart dans une autre cour, il avait du mal à retrouver son souffle et toussait pour dégager ses bronches. Il a été évacué à l’hôpital pour des examens de contrôle.

Le retenu a quant à lui été brûlé au visage et intoxiqué. Le temps de leur intervention, les pompiers l’ont enveloppé dans une couverture de survie et ont appliqué un linge humide sur ses joues.

Le CRA occupe 450 mètres carrés dans les locaux de l’hôtel de Police. Réservé aux hommes, il a une capacité d’accueil de 20 personnes réparties dans cinq chambres de quatre lits. À leur disposition, deux espaces sanitaires, deux salles de détente avec téléviseurs à écran plat dont une sert à la restauration, une cour conçue pour lutter contre le sentiment de cloisonnement, trois cabines téléphoniques, une machine pour changer de l’argent, un espace dédié aux visites (consul, avocats, proches), une salle de la Cimade, une unité médicale. Et la possibilité de garder librement cigarettes, briquets et autres effets.

Hier, sept étrangers se trouvaient dans le CRA au moment de l’incendie. L’Égyptien est toujours hospitalisé. Les six autres ont été mis en sécurité et transférés au CRA de Toulouse. Celui de Bordeaux est fermé jusqu’à nouvel ordre. L’enquête privilégierait l’acte volontaire.

Leur presse – OuestFrance.fr (Florence Moreau), 08/05/2013 à 10h02 

[Limoges/La ZAD est partout] Expulsion violente du 19 bis rue de la Corderie (07/05/2013) – Solidarité avec les 6 ‘Camille’ poursuivi.e.s !

La Limozad a été expulsée avec violence du 19 bis rue de la Corderie ce matin. Six Camilles sont appelés à comparaître devant le TGI mercredi. Quatre d’entre eux sont en GAV.

Réunion ce 8 mai, à 20h00 au Jardin de l’Evêché devant la Grande Fontaine

[Posté le 07/05 dans les commentaires de l’article Limoges sème sa ZAD dimanche 14 avril 2013]

Expulsion violente du collectif ZAD 87 ce matin à Limoges

Les altermondialistes qui occupaient illégalement un terrain boulevard de la Corderie à Limoges ont été évacués manu militari par les forces de l’ordre ce matin.

zad871

Vive altercation entre quelques militants de ZAD 87, un mouvement contre l’accaparement des zones et des terres agricoles, et les policiers.

Ces derniers  ont tenté d’empêcher notre journaliste de filmer la scène.

Après l’interpellation de militants, une pelleteuse a déblayé le terrain. Selon les forces de police, plusieurs agents auraient été blessés lors de cette expulsion.

Le tribunal de grande instance de Limoges avait ordonné lundi l’évacuation des 13 personnes de ZAD 87 qui occupaient depuis la mi-avril le 19 bis boulevard de la Corderie, terrain appartenant au conseil régional du Limousin.

Voir la vidéo de Fr3 Limousin

Leur presse bétonneuse – Fr3 Limousin (Martial Codet-Boisse), 07/05/2013 à 12h28

[Avignon/La ZAD est partout] Face à la LEO et son monde, semons le FLEO – 11 & 12 mai 2013

CONTRE LA LEO, OCCUPONS LE FLEO

GRAINE DE RESISTANCE

A la suite de l’appel lancé par des individus luttant contre la LEO et son monde, des collectifs locaux et du réseau Reclaim the Field, 300 personnes environ ont participé à une manif-occupation du 27 avril au 1er mai 2013. Durant ces rencontres, ont eu lieu : la construction d’un poulailler, l’installation d’un rucher et d’une serre, la plantation d’un champ de patates, le défrichage d’un terrain pour la réinstallation d’une maraîchère déplacée par le projet de la LEO, la taille d’un verger abandonné à cause de la LEO, la préparation de la terre pour des jardins potagers.

Plusieurs discussions se sont déroulées sur des thèmes variés tels que « l’occupation comme pratique de lutte », « les mouvements sociaux en Grèce » ou encore des échanges avec les acteurs des luttes locales. Un chantier de rénovation de la maison de la lutte, baptisée maison LEOpart, s’est déroulé dans une ambiance de partage de savoirs faire. De nombreux habitants de la ceinture verte ont réagi positivement face au mouvement d’occupation. Des voisins sont venus donner un coup de main et ont fait des dons de nourriture, de matériel, d’un âne, d’un bouquet de muguet, de fumier pour les culture et ont proposé des douches aux occupants.

LE FLEO PREND DU TERRAIN

Suite à la manif-occupation, nous avons décidé d’occuper un terrain d’un hectare que nous avons baptisé le FLEO – Fabuleux Laboratoire d’Expérimentation et d’Occupation. Ce lieu se veut une zone d’accueil des nouveaux occupants et un espace de création de nos utopies. Une yourte dortoir, une serre et un poulailler sont déjà installés. Une deuxième yourte, une cuisine collective, des cabanes et une salle de bain sont en chantier.

Parallèlement la maison LEOpart qui se veut être une base d’organisation de la lutte accueillera un dortoir, une cuisine et une salle de réu/concert/projections/infokiosk… Elle sera inaugurée le 25 Mai. Enfin, la GanGGRaine, une maison squattée depuis février abrite un collectif d’habitants.

D’autres lieux sont potentiellement squattable, d’autres maisons sont en phase d’être expropriés.

APPEL A OCCUPATION

Le samedi 11 mai aura lieu la première Assemblée Générale du mouvement LEOpart. Cette assemblée sera ouverte à toutes et tous celleux qui souhaitent s’investir dans le mouvement. Elle sera suivie d’une journée de chantier collectif le dimanche 12 mai.

Ici, la résistance s’organise avec enthousiasme. Nous appelons les individus qui se reconnaissent dans la lutte contre les projets inutiles et leur monde à nous rejoindre pour construire, faire vivre et grandir cette occupation.

Face à la LEO, semons le FLEO.

Les LEOpartes et LEOparts – 5 mai 2013 à 11h06

Des nouvelles fraiches …

Salut, la manif s’est bien déroulée même avec le mauvais temps nous étions environ 300 personnes bien motivé_es. Une parcelle de patates a été plantés, le poulailler collectif prend forme, une petite serre a été construite et pleins de réflexions ont germées.

Nous avons commencé_es a prendre racine sur le camps et tout se déroule bien…..vous êtes invité_es a prendre racine a notre coté de façon provisoire….ou pas.

Pour les plantes d’entre vous les plus sensibles a la pluie nous avons des abris (chapiteaux,tentes,…)ou nous nous rassemblons pour discuter…(il y fait presque chaud, enfin presque….).

Mercredi, il y a une présence au marché au quartier Rocade, une initiation a l’arboriculture (cours théoriques et cours pratiques); différents chantiers, ateliers et discussions.
A 13h on vous invite pour un Apéro. Amenez, si possible, de quoi partager.

L’aprèm il y a une présentation du dernier n° de la revue “Z” sur les luttes urbaines et rurales en Grèce et pour les petit-es et grand-es un jeu de piste guidé par les castors et pleine d’autres choses.

Le soir il y a un concert.

Pour trouver le campement cliquer ici.

On vous attend de racine ferme…..

A bientôt.

Le tract en PDF d’appel à mobilisation du 27/04/2013

Source: leopart.noblogs.org

[Grasse/Flics porcs assassins] Hommage à Abdelhakim Ajimi, tué par la BAC il y a 5 ans – Samedi 11 mai 2013

SAMEDI 11 MAI 2013 à GRASSE

MOBILISATION EN MÉMOIRE D’ABDELHAKIM AJIMI MORT LE 9 MAI 2008 LORS D’UNE INTERPELLATION POLICIÈRE

  • 17h: RASSEMBLEMENT* en haut du boulevard Victor Hugo (lieu de l’interpellation mortelle)
  • 19h: REPAS* au 11 rue Gazan (Bourse du Travail CGT) – prix de soutien
  • 21h: PROJECTION DE SOUVENIR DE GRASSE* (première à Grasse) en présence du réalisateur Jean-Jacques BÉRYL et de Mogniss H. ABDALLAH (agence IM’média). Documentaire tourné à Grasse en 1973 par Yann Le Masson, Antoine Bonfanti et Jean-Jacques Béryl, suite à une manifestation de sans-papiers réclamant « liberté, égalité, papiers » qui provoque une chasse à l’homme raciste dans les rues de Grasse.

LA FAMILLE AJIMI ET LE COMITÉ VÉRITÉ ET JUSTICE POUR ABDELHAKIM AJIMI RÉCLAMENT

  • LA RÉVOCATION IMMÉDIATE* des 3 policiers reconnus coupables de la mort d’Abdelhakim Ajimi. Cette sanction administrative est en effet indispensable, parallèlement à la procédure judiciaire. Dans d’autres « affaires » similaires, des policiers coupables de violences ont par le passé et encore récemment été révoqués pour leurs agissements.
  • L’INTERDICTION DE LA CLÉ D’ÉTRANGLEMENT* comme pratique d’interpellation policière. En 2002, le comité européen pour la prévention de la torture a demandé à l’État français que son utilisation soit évitée. Cette demande n’ayant pas été suivie d’effets, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné l’État français en octobre 2007.

MERCREDI 22 MAI 2013 à 8h30 au tribunal de Grasse

SUITE DE LA MOBILISATION

Walid et Dorsaf, deux membres du comité, sont convoqués pour « outrage », pour des paroles qu’ils auraient adressées à des policiers lors du procès en février 2012. Soyons nombreux pour les soutenir !

Cliquer sur l'affiche pour la voir/télécharger au format PDF

Cliquer sur l’affiche pour la voir/télécharger au format PDF

Cliquer sur l'affiche pour la voir/télécharger au format PDF

Cliquer sur l’affiche pour la voir/télécharger au format PDF

Cliquer pour télécharger le tract

Cliquer pour télécharger le tract

Télécharger le texte au format PDF

Télécharger le texte au format PDF

Ci-dessous, un texte de Mogniss H. Abdallah par rapport au film Souvenir de Grasse qui sera projeté lors de la commémoration du 11 mai :

Souvenir de Grasse, un certain 12 juin 1973 – une autre « ratonnade » oubliée

Pentecôte 1973 à Grasse, capitale des fleurs et du parfum dans les Alpes-maritimes. Lundi 11 juin, des travailleurs immigrés tunisiens tiennent meeting en plein air dans la vieille ville, et décident en assemblée générale d’une grève illimitée reconductible toutes les 24 h. Ils travaillent dans le bâtiment, parfois dans l’horticulture ou des exploitations agricoles, sont pour la plupart sans-papiers, et vivent dans des logements délabrés voire dans des bidonvilles (la Plaine du Var, la Bocca à Cannes…). Ils co-existent avec les pieds-noirs contrôlant le petit commerce du vieux Grasse, mais qui ne veulent pas se mélanger. Un « Sudisme » à la française. Ne supportant plus la « surexploitation » – c’est leur expression –, ni un racisme latent à peine contenu, ils ont décidé de le faire savoir sur la place publique. Comme ailleurs en France, où des grèves de la faim, des occupations d’usine ou des manifestations se multiplient pour réclamer des papiers et la « carte de travail », des augmentations de salaire, un logement décent, le droit à la santé, à la liberté d’expression et d’association.

Aujourd’hui, que reste-t-il de cette histoire?

Le film « Souvenir de Grasse » (26mn – 1973) de Jean-Jacques Béryl, Yann Le Masson et Antoine Bonfanti n’a semble-t-il jamais été diffusé sur place. Cette lacune sera comblée samedi 11 mai 2013, à l’occasion de la 5ème commémoration d’AbdelHakim Ajimi, mort entre les mains de la police le 9 mai 2008 à Grasse. Un moment sans doute aussi pour rediscuter d’où on en est du racisme individuel ou systémique dans cette « douce France ». Une « vieille France », qui de génération en génération maintient à distance les immigrés et leurs enfants, 40 ans après ces affrontements raciaux entre « Européens » et « suppôts mahométans », pour reprendre la terminologie fleurie des amis du maire d’antan. Et quelques semaines après la condamnation par la justice de trois policiers, encore en fonction. Une hagra qui s’ajoute à la hagra, et qui pose la question de la volonté ou de l’absence de volonté politique de la révocation…

Lire la suite de l’article de Mogniss H. Abdallah

Mailing-list, 04/05/2013

[Publication] Sortie de ‘Lucioles’ #8 – Avril 2013

Après un hiatus d’une petite dizaine de mois, nous sommes heureux d’annoncer la sortie d’un nouveau numéro de Lucioles, sous une autre forme. Dorénavant le bulletin sortira plus régulièrement, et son format sera plus réappropriable qu’auparavant

Lucioles8jpg

Cliquer sur la couverture pour télécharger le journal « Lucioles » #8 du mois d’avril 2013

Lucioles, Bulletin Anarchiste du Nord-Est de Paris