» Pour ceux qui ne vivent pas dans un monde de bisounours  » – Par un anarcho-terroriste de la mouvance autonome (quelque part en France)

Pour ceux qui ne vivent pas dans un monde de bisounours

Le mouvement de « Démocratie réelle », à l’origine parti d’Espagne et qui s’est étendu un peu partout en Europe avec plus ou moins d’ampleur selon les pays, représente à mes yeux une contre-révolution. Je m’explique:

Ce mouvement,  que ce soit dans n’importe quel pays d’Europe, est marqué d’un pacifisme aveugle et apolitique, fait pour la plupart d’individu.e.s résigné.e.s et caractérisé.e.s par une absence totale de conscience de classe. Pour eux, les classes sociales n’existent pas, donc par conséquent, ils réfutent l’existence de la guerre de classe.

Un peu partout en Europe, les AG de ce mouvement se sont ouvertes à des personnes qui sont des ennemis de classe (flics, patrons, actionnaires, ou encore des fascistes convaincus comme à Paris) comme en témoigne plusieurs slogans affichées sur le campement de Besançon à Granvelle (dont « le monde se divise entre indignes et indignés »). Que ces gens parlent de révolution en faisant des sit-in ne me choque pas: au même titre que les capitalistes ainsi que les fascistes ont dénaturé le mot. En l’occurrence, elle se déclare par essence même apolitique donc de droite et réactionnaire. En Grèce, ce mouvement est parti sur des bases de « non-violence » envers les flics alors même qu’une vague de répression, d’agressions et autres razzias des forces de l’ordre avec la collaboration des fascistes sur les immigrés lors de la grève générale du 11 mai dernier avait fait nombre de blessés graves. Elle représente un terrain fertile pour la propagation des idées fascistes, comme c’est le cas à Paris. Se revendiquer apolitique est synonyme de lâcheté car c’est resté passif devant toutes les injustices sociales, devant toutes les répressions et violences policières (rafles et déportations de sans-papiers, assassinats dans les quartiers, répressions violentes des mouvements sociaux…) mais surtout ne pas lutter contre la classe bourgeoise dominante qui nous exploite et remettre en cause sa légitimité (ne serait-ce qu’un petit peu…)

Certains militants de gauche me parle de « révolution citoyenne ». Les révolutions dans l’histoire n’ont jamais été citoyennes. C’est juste un non-sens historique ! On ne change pas radicalement une société en respectant les lois d’un Etat, avec un légalisme affligeant, qui exploite, réprime, déporte… En 1940, les légalistes, tout comme les personnes apolitiques, ont collaboré avec l’occupant nazi directement ou indirectement. Les résistants qui attaquaient tout ce qui appartenait aux fascistes en pillant, cassant, sabotant, etc… La bourgeoisie et les capitalistes, tenant à leur emprise sur le peuple, ont toujours utilisé et utiliseront le moment venu toutes les institutions répressives de l’Etat (armée et police) tout en faisant également appel aux fascistes au cas oû ils se sentiront en minorité durant la période révolutionnaire.

Il est temps que l’on tourne la page de ce triste épisode qu’a été la « Démocratie Réelle » pour revenir à des luttes bien plus ciblées et pour le coup politisé sur des sujets précis, avec les travailleurs et travailleuses en lutte dans les usines et les lieux de travail comme dans la rue pour la régularisation de touTEs les sans-papiers: même si cependant nous avons de grandes différences quant aux moyens de lutte pour y arriver et que nous sommes pour ne pas se limiter à sa simple finalité qu’est la régularisation mais détruire tout ce qui en est à l’origine (les Etats, les lois, les frontières…). Il s’agit pour le moment de construire la révolution, en faisant tout pour résister actuellement (par tous les moyens illégaux possibles: agit-prop, vandalisme, sabotage, action directe, etc…) aux politiques de l’Etat policier (premier défenseur du capitalisme) ainsi qu’au danger fasciste, sous couvert des autorités publiques (préfecture, mairie..) présents à Lyon notamment, et qui n’hésitent plus, avec les lois racistes appliquées par l’Etat, à agir et à agresser militants antifascistes comme personnes d’origine immigrée ! Dernièrement, les jeunes des quartiers ont dans leur révolte (aucune indignation on la laisse aux bobos, babacoolEs et autres fachos!) un instinct spontanéïste insurrectionnaliste lors des affrontements avec les porcs dans leurs quartiers: ils savent répondre physiquement par auto-défense aux exactions que ceux-ci commettent en occupant leur quartier !

Il s’agit de désobéir maintenant avant qu’il ne soit trop tard !

TouTEs uniEs dans la lutte contre l’Etat policier et les intérêts capitalistes qu’il défend ! 

GUERRE A L’ETAT ET AU CAPITAL !  POUR LA GUERRE SOCIALE TOUT DE SUITE !

Un anarcho-terroriste de la mouvance autonome, quelque part en France, 07/06/2011

Une réflexion sur “ » Pour ceux qui ne vivent pas dans un monde de bisounours  » – Par un anarcho-terroriste de la mouvance autonome (quelque part en France)

  1. « Le mouvement de « Démocratie réelle », à l’origine parti d’Espagne et qui s’est étendu un peu partout en Europe avec plus ou moins d’ampleur selon les pays, représente à mes yeux une contre-révolution.  »

    En France, les frémissements du mouvement ont été caractérisés par un enthousiasme que je ne partageais pas. Avant qu’il y ai 100 personnes dans les rues de Paris, il y avait déjà des groupes facebook et twitter « frenchrévolution ». J’ai été donc sceptique au départ face a ce mouvement.
    Pour moi il n’y avait rien de révolutionnaire dans ce mouvement dans l’idée de faire du copié-collé avec la communication qui a fait ses preuves en Tunisie, en Egypte ou dans une moindre mesure en Espagne.
    Pas de révolution… et en plus quel est le but de cette soit-disant révolution? nommer « frenchrévolution » signifie ou bien que l’anglais est devenu plus glamour que le français même pour nous, ou bien que ces gesticulations sur le net sont destinées à faire croire qu’il y a un mouvement de révolte en France à destination de l’étranger. Et là encore ce n’est pas le cas.
    J’ai donc pas mal bougonné au début de ce mouvement. La présence des médias m’a tout autant dérangé (en dehors du fait que je fuis les journalistes comme la peste) parce qu’ils ont été convoqués dès le début, et à Paris, et désolé on était pas plus de 50. On est passé pour des branques, bien que une semaine après nous étions 3000. Une semaine dans le temps des médias c’est long et après le grand rassemblement de Bastille, et la répression qui s’en est suivi, les médias ont déjà commencé à parlé de la fin du mouvement.
    Un mal pour un bien, car ceux qui parlaient jusqu’à présent de révolution ont commencés à remettre les pieds sur terre. Il y a bien un mouvement naissant, mais on est loin de faire la révolution.
    Aujourd’hui il n’y a guère plus que Mediapart qui suis le mouvement et des organes d’extrême gauches et anarchistes. Bref d’un point de vue médiatique on est mort, les mecs (ou les filles) du mouvement qui ont alerté trop tôt les médias ont été un peu limite sur le coup. (Si il n’y a pas de résultat concret ou des violences, au bout de 3 semaines, les médias parlent d’autre chose. Ors, nous sommes pacifistes, c’est un mouvement qui est en train de se former en dehors de la société du spectacle, bien qu’il a voulu en jouer au départ).

    « Ce mouvement, que ce soit dans n’importe quel pays d’Europe, est marqué d’un pacifisme aveugle et apolitique, fait pour la plupart d’individu.e.s résigné.e.s et caractérisé.e.s par une absence totale de conscience de classe. Pour eux, les classes sociales n’existent pas, donc par conséquent, ils réfutent l’existence de la guerre de classe. »

    Ce n’est pas du pacifisme aveugle. Juste que la colère populaire qui se traduit par des actes violents vis à vis de personnes ou des institutions (commissariat, école, mairie, supermarché, automobile) est depuis longtemps pris en compte par le pouvoir. Sarkozy a offert en 2008 tout un quartier de Strasbourg pour que les Black Blocs se fassent plaisir en étant violent. ça montrait au peuple via la télévision que les anti-capitalistes étaient dangereux pour le petit peuple et en plus les banques, les commerces étaient ensuite dédommagés par les assurances. (et je ne te parle même pas de l’infiltration des flics et de l’extrême droite dans ces mouvements violents). En 2005 la juste colère des prolo de banlieue a débouché par un retour aux urnes réactionnaire et l’élection de Nicolas Sarkozy.
    Personnellement je ne suis pas contre la violence lorsqu’elle s’exerce contre les institutions, le symbole est important mais rien ne justifie que l’on fasse du mal à un humain. La première des violences est exercé par les patrons, les capitalistes en général et elle est institutionnalisé par les lois voté par l’oligarchie. Je pense juste qu’il faut se méfier de l’utilisation de la violence.
    Et effectivement les révolutions arabes ont montrées que l’on pouvait changer de pouvoir en refusant la violence, par des moyens pacifistes. Donc oui, le mouvement encore larvaire qui existe en France est un mouvement clairement pacifiste, hommage aux révolutions presque réussies tunisienne et égyptienne ainsi que le mouvement espagnol.
    On fait également profil bas et il n’y plus de « communication » pour dire on va faire la révolution, bien que certain le crient encore en AG. Ils sont rares.
    On est impressionné par les révoltes méditerranéenne, mais nous sommes loin d’être dans la même position et d’en avoir la capacité pour transformé ce mouvement en mouvement de masse révolutionnaire. Conduire notre mouvement vers la violence serait donc anti-productif.
    Il nous faut être bien plus nombreux.
    Je pourrais ajouté qu’il y a parmi nous des vieux messieurs, des vielles dames, des enfants, des mères de famille qui ont passé l’âge de casser des vitrines pour exprimer leur raz le bol.
    Bref, nous nous organisons en « occupant » des places (Bastille au départ) ou des boulevards (Richard Lenoir depuis deux semaines). Tout s’organise dans l’autogestion pour l’eau et la nourriture, et tout ça est bon enfant. Sans doute qu’il en aurait été autant durant La Commune de Paris si il n’y avait pas eu ces saligauds de Prussiens et ces fachos de Versaillais. (je plaisante).

    Est ce un mouvement apolitique? Clairement non, c’est un mouvement clairement politique. Penser c’est dire non disait Alain, c’est aussi faire preuve de volonté politique en occupant l’espace public et en appelant les gens, les passants, les commerçants, les sdf a s’exprimer sur leur raz le bol ou sur leurs désirs concernant la démocratie française.

    Tu sembles être anarchiste, et il y en a dans ce mouvement. Il y a aussi des ouvriers du bâtiment, perdu qui pensent être apolitiques, qui se disent apolitiques et qu’ils ne le sont pas. La société (et on s’entend sur le mot société) leur a dit qu’ils étaient apolitique. C’est différent.

    Il y a aussi donc des retraités « indignés ». Des chômeurs.

    On est d’accord la grande majorité des gens présents, de la centaine de personne mobilisée chaque jours depuis 3 semaines est composé avant tout d’étudiants et de chômeurs bobo comme on dit. Ce qui a fait dire à un gamin (15 ans?) très motivé et présent depuis un certain en AG que le mouvement des « indignés » c’est un « mouvement de bobos qui se touchent la nouille » je t’avoue que j’aime beaucoup la formule et qu’il y a un fond de vérité.

    J’ai pas fait de sondage, je sais juste qu’il y a peu de bobos travailleurs, mais beaucoup ont les apparats des bobos, le cliché du parisien suffisant. Et la vitesse médiatique qu’a eu ce mouvement, montre que ce n’est pas, à Paris en tout cas, un mouvement ouvrier (qui n’ont pas acces aux médias en dehors de Darty).

    Les contacts avec les médias donnent une preuve qu’il s’agit d’un truc petit bourgeois. ça m’agace autant que toi. Et tout à l’heure à la dernière AG cela agaçait même les petits bourgeois.

    La conscience de classe, je pense que tout le monde la ressent, d’autant plus qu’ils sont mobilisé et que si il y a des petits bourgeois chacun connaît une personne dans ces proches qui est loin d’être un petit bourgeois.

    Personnellement je suis pas enfant d’ouvrier, je suis enfant de sans domicile fixe, et je vis actuellement chez ma mère ce qui a 33 ans n’est pas forcement signe de réussite. Pourtant je ne suis pas considéré comme de la classe ouvrière.

    L’un de mes camarades dans ce mouvement avec qui j’aime discuter est un ancien SDF. Pas un ouvrier, pire qu’un ouvrier.

    Et toi en dehors d’être un anarcho-terroriste de la mouvance autonome quelque part en france ?(assez facilement traçable et géocalisable via l’internet)

    Nos prochaines actions en tout cas seraient de s’orienter vers le quartier de la Défense qui représente autant le symbole du « capitalisme triomphant » que la plus grande misère, les HLM de ce quartier de la banlieue proche sont parfois a l’abandon et des associations de mal logés sont rentré en contact avec nous pour qu’il y ai un pont entre notre mouvement de bobos qui « se touche la nouille » et les prolos de banlieue.

    Bref, conscience de classe il y a et aucune réfutation de la guerre des classes. On la vit et on tente de la combattre.

    Ce que je trouve intéressant dans ce mouvement c’est que bien qu’il y ai des tentions il y a plus de solidarité qu’avant entre les anarchistes et l’extrême gauche. Il y a bien plus qu’à l’époque du CPE ou du dernier mouvement universitaire de 2009 une envie de fédérer toutes les classes opprimées. ça peut prendre du temps. En fait ça me fait penser à mes premières luttes en 1995 ou lycéen nous allions voir les cheminots et que l’on faisait des AG commune. Ce mouvement qui se veut apartiste (et non apolitique) est on structuré par des membres de partis politiques comme le NPA et le Parti Gauche mais également par des militants anarchistes. Mais le gros de la troupe n’est pas encarté, et n’a jamais milité. ça fait plaisir de me rendre compte que les « marxistes » puissent discuter avec les « proudhonien » et autre anarchistes.

    Mieux les AG sont pas aussi bordéliques que dans les facs ou à l’époque du CPE et de EHESS lorsque les autonomes occupaient ce haut lieu de la pensée (j’y étais, grand moment).

    En tout cas c’est un mouvement politique : certain se désignent comme indignés, parce que ça marche dans les médias, mais ce n’est pas un mouvement de résignés.

    Le mouvement est infiltré? Oui, ça a toujours été ainsi. C’est le rôle de la police d’infiltrer les groupes qui veulent changer la société. C’est le plaisir de l’extrême droite de foutre le bordel, pour que l’ordre règne ensuite. Dans les commissions, nous avons, j’en suis témoin été infiltré par un journaliste de médiapart. Il n’a pas révélé son identité, c’est pas bien. Mais le principe c’est de ne pas demander la carte d’identité de chacun.

    Il y a sans doute des flics donc. c’est de bonne guerre.

    Si tu appartiens vraiment a un groupe qui se dit révolutionnaire, surtout si tu t’exprimes sur internet, ton groupe est noyauté et écouté par les flics.

    Vu la façon dont ils ont été formés, les flics sont plus un problème qu’une solution pour notre société, et pour avoir vécu dans des quartier chaud de Paris ou de banlieue, ils sont les premiers à le regretter.

    J’ai lu un article de RebeLyon ou l’anarchiste qui écrivait avouait que le flic qui venait en dehors de ses heures de services aux commissions était sympa. C’est terrible pour un anarchiste de se dire qu’un flic peut être un être humain et donc se montrer sympathique.

    Personnellement à Paris pas entendu parlé de ce genre de cas. je ne dis pas qu’il n’y a pas de flics, mais en tout cas ils n’ont pas été repérés à l’intérieur du mouvement.

    L’extrême droite c’est différent. Oui. il y a eu infiltration à Paris de gens particulièrement douteux. Dans un premier temps des types conspirationnistes qui vendaient des dvd Zeitgeist: « Tout serait la faute de sociétés secrètes. »
    Ensuite sont venu des jeunes, certain encartés ou se disant anarchistes qui développaient un discours que l’on retrouve sur les sites tournant autour d’Alain Soral. Alain Soral qui avait fait équipe avec Dieudonné aux Européennes. Ex marxiste, passé à l’extrême droite et tenant des discours soient disant anti-sionistes, mais clairement antisémites.
    Et je ne te parle même pas des théories du complot développé par ces gars là, surtout lorsqu’ils s’associent avec les mecs de Zeitgeist. Par contre si Alain Soral est un type loin d’être bête et qui est donc dangereux, les personnes qui ont voulu se servir du mouvement sont moins futés, et j’ai toujours été clair: ils ne sont pas fascistes, ils adhèrent à des idées racistes, antisémites par bêtises. Aujourd’hui ils ont été écarté du mouvement.

    « Certains militants de gauche me parle de « révolution citoyenne ». Les révolutions dans l’histoire n’ont jamais été citoyennes. C’est juste un non-sens historique ! On ne change pas radicalement une société en respectant les lois d’un État, avec un légalisme affligeant, qui exploite, réprime, déporte… En 1940, les légalistes, tout comme les personnes apolitiques, ont collaboré avec l’occupant nazi directement ou indirectement. Les résistants qui attaquaient tout ce qui appartenait aux fascistes en pillant, cassant, sabotant, etc… La bourgeoisie et les capitalistes, tenant à leur emprise sur le peuple, ont toujours utilisé et utiliseront le moment venu toutes les institutions répressives de l’Etat (armée et police) tout en faisant également appel aux fascistes au cas où ils se sentiront en minorité durant la période révolutionnaire. »

    C’est le seul passage ou je suis entièrement d’accord avec toi, en même temps c’est très théorique et tu ne parles pas de ce que l’on pratique actuellement. Comme je l’ai écris, si au départ il y a eu un faux départ en mettant en avant quelque chose qui était un non sens: « frenchrevolution » « révolution » tout court.

    Aujourd’hui il s’agit plus d’un mouvement qui s’organise sur le long terme pour s’ouvrir aux banlieues et que l’on réfléchisse ou que l’on pratique à la lettre le mot démocratie. L’organisation du mouvement, sa structure (apartiste et totalement politique) s’ajoute aux moyen de caisses de grève qui ont permis aux raffineurs de tenir lors des grandes grèves contre les contre réformes sur les retraites. cela s’ajoute aux luttes de 1995, de 2002, de 2005 (dans la rue, dans les urnes, dans les banlieues) et de 2006 (CPE), et de 2007 (contre la prise de pouvoir de sarkozy), et de 2009 (le grand mouvement universitaire)…. On ne fait pas la révolution, on ajoute une pierre à ce qui pourrait être dans quelques années un grand bouleversement. Ce grand bouleversement viendra peut être très vite, ou plus tard, il aura la forme d’une révolution violente ou d’une révolution pacifiste, ou dans les urnes. Difficile de savoir.

    Mais comme dit Eric Hazan, « les gens se parlent » et ça mec, c’est un grand moment révolutionnaire dans ce monde ultra-individualiste et du chacun pour soi.

    Si tu es sur Paris, je t’encourage à venir vendredi Boulevard Richard Lenoir.

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