Révoltes dans les prisons pour sans-papiers

Au feu ! Les révoltes grondent dans les CRA

Au CRA de Vincennes,  départ de grève de la faim.

À Lyon : feu au CRA !!… fermeture et autre monoxyde carbonne indisposant le petit personnel… et justes révoltes.

Infozone, 28 juillet 2011.

Lyon : un incendie fait évacuer le centre de rétention

Un incendie s’est déclaré ce jeudi après-midi au centre de rétention administrative de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. L’évacuation du centre a débuté après l’intervention des pompiers.

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Un feu de matelas s’est déclaré ce jeudi après-midi au centre de rétention administrative de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. L’origine du sinistre est volontaire. Suite à l’intervention des pompiers, une dizaine de chambres ont été inondées et l’établissement n’est plus opérationnel.

Les fumées importantes de monoxyde de carbone ont incommodé 19 personnes qui ont été transportées à l’hôpital. Parmi elles, 14 policiers. Les dégâts de l’incendie nécessitent d’évacuer le centre. Depuis 16h30, les 65 personnes en rétention sont donc transférées vers les centres de rétention de Nîmes et de Toulouse.

Leur presse (Le Progrès), 28 juillet 2011.

Incendie au centre de rétention de Lyon : vers le transfèrement des personnes retenues

Un incendie, vraisemblablement d’origine volontaire, s’est déclaré jeudi dans le centre de rétention de Lyon-Saint-Exupéry, entraînant l’évacuation des 68 personnes retenues et leur transfert vers d’autres centres, notamment ceux de Toulouse et Nîmes, a-t-on appris de source policière.

Six personnes retenues et quatorze fonctionnaires de police ont été intoxiqués par les fumées.

Ces derniers ont été dirigés vers le centre hospitalier, où ils devraient rester sous observation pendant 24 heures, a indiqué le directeur zonal de la Police aux frontières de Lyon, William Marion.

Les six personnes retenues et intoxiquées ont été elles aussi transportées vers l’hôpital en vue d’un examen de leur santé.

Une enquête judiciaire est en cours mais selon les premiers éléments, plusieurs départs de feu simultanés ont été constatés. « Le caractère accidentel de l’incendie semble écarté », a commenté M. Marion.

Lors de l’intervention des pompiers, les personnes retenues ont été évacuées des chambres et conduites dans une cour.

L’incendie ayant endommagé les chambres, mais aussi en raison de la présence de monoxyde de carbone, les personnes retenues devaient être transférées, notamment vers les centres de Toulouse et Nîmes.

Leur presse (Agence Faut Payer), 28 juillet 2011.

Incendie au CRA de Lyon : réaction de Forum Réfugiés

Un incendie s’est déclaré au Centre de rétention administrative (C.R.A.) de Lyon Saint-Exupéry, situé aux abords de l’aéroport lyonnais. Pour l’association, l’incendie serait consécutif à deux départs de feu volontaires dans deux chambres situées dans deux ailes différentes du bâtiment.

Du fait de travaux de réhabilitation en cours, la capacité du Centre, soit 120 places, était actuellement réduite à 100, selon Forum Réfugiés.

66 personnes étaient retenues au Centre : 60 hommes, 3 femmes, et une famille comportant un nourrisson. Si aucune victime n’est à déplorer, six retenus (la famille ainsi que trois hommes) et 14 policiers ayant inhalé des fumées ont été acheminés vers deux hôpitaux de la ville.

Suite au sinistre, les autorités ont décidé de la fermeture complète du Centre et du transfert de la totalité des retenus — y compris ceux qui avaient été hospitalisés et qui ont été déclarés hors de danger — vers les C.R.A. de Nîmes et de Toulouse.

Forum réfugiés, qui intervient depuis le 1er janvier 2010 dans les C.R.A. de Lyon, Marseille et Nice dans le cadre d’une mission d’accompagnement à l’exercice effectif des droits des personnes retenues, veille « à ce que les conditions du transfert respectent les procédures légales en la matière ».

Leur presse (Gérald Bouchon, Lyon 1re), 28 Juillet 2011.

Le Jura Libertaire, 28 juillet 2011

 

Lyon: le centre de rétention incendié! Des milliers d’euros de dégâts

Incendie au CRA : 8 personnes en garde à vue

Après l’incendie qui a détruit une partie du Centre de rétention administratif (CRA) de Lyon Saint-Exupéry, huit personnes prises en flagrant délit sur les lieux ont été placées en garde à vue. Plusieurs centaines de milliers d’euros de dégâts matériels pourraient leur être imputés.

Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la direction régionale de la Police de l’air et des frontières (PAF) , le feu a pris en cinq endroits différents du centre de rétention administratif de lyon, jeudi 28 juillet, peu après 13h. A l’arrivée des pompiers, huit personnes ont été prises en flagrant délit sur les lieux des départs de feu dans la partie réservées aux hommes du CRA. Elles ont été placées en garde à vue afin de démêler leurs responsabilités respectives. Mais après plusieurs heures d’interrogatoires, les policiers n’ont toujours pas réussi ce vendredi à comprendre qui des uns ou des autres avaient mis le feu, qui était complice. « Il y aura certainement des suites judiciaires à cette affaire », affirmait vendredi une source policière en fin d’après midi. Une information judiciaire pourrait être ouverte à l’issue de la garde à vue samedi soir, avant un procès au pénal. Les résultats des relevés de la police technique et scientifique pourraient notamment aider les enquêteurs à imputer la responsabilité aux une ou aux autres.

Le préjudice quand à lui n’a pas encore été évalué. Une commission de sécurité va passer dans les prochains jours pour chiffrer les dégâts. D’ici là, le centre est fermé. Les retenus, 58 personnes en dehors des mis en cause, ont été transférés vers d’autres centres de rétention, à Nîmes et à Toulouse. Forum réfugiés s’assure du suivi de leurs dossiers à la Cimade qui accompagne les retenus dans ces centres.

Quant aux sans-papiers qui seront arrêtés dans la région pendant la période de fermeture du centre, ils seront transférés « en fonction de leur profil et du nombre de places » dans les centres de rétention les plus proches « pendant au moins quinze jours ». « Tous les centres de rétention ont une compétence nationale », rappelle-t-on à la police de l’air et des frontières.

A Lyon, jamais un incendie n’avait entraîné la fermeture du centre de rétention. Un précédent en 2007 n’avait pas causé autant de dégâts. On parle déjà de plusieurs centaines de milliers d’euros de préjudice.

Presse bourgeoise – Lyon Capitale, 29/07/2011

Vu sur Brèves du désordre, 29/07/2011

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