[Contre-culture] Haroun (Skred Connexion) – Voyous

Oé on a l’age ge-ra, on voit rouge, les gens de nos jours ingérable
Pour la majorité des gens quasiment indésirable
Tous pareils donc rarement juger nos coups bas
Vous vous foutez d’nous pourtant c’est fou s’quon est capable
Mais selon vos règles du jeu on vient de mettre à table
Les poches pleines, vous en oublierez même qu’on vous accable
Mais faut qu’une chose soit bien clair, avant qu’on m’dise intégré
faut bien qu’on m’désintègre
Si j’étais banlieusard je s’rais de ceux qui tiennent le mur de la
garde
Donc si j’étais soldat français j’déserterai le jours de la guerre
J’ai pas parti, pas d’patrie, c’est comme si t’avais pas d’papiers
quand t’es de ceux que la B.A.C n’en fini pas d’palper
Tu pètes un câble, tu t’dis c’est quoi cette vie d’dingue? le
contrôle de police est inévitable ?
Comment tu peux t’sentir comme les autres, après tu peux pas, tu
quitte l’école sans l’bac et tu poses ton cul autre part
Tu trouves des droite, te perds, c’est pas l’pays à ton père personne
te donneras ta part

On a compris l’message, on a compris l’message et c’est c’qui fait
qu’on t’embrouille et on nous massacre

Vous nous poussez à nous foutre de tout, à en devenir violent puis
l’envie nous prend de vous rouer de coups
On est soulé, on a rien à prouver, on vient chercher les sous et on
compte bien les trouver

Refrain : Voyous avec classe, parce que voyous avec texte et bass ,
parce que du camp de ceux qui laisse leur traces et qu’ils n’ont pas au
bout de leur laisse, capable d’obtenir bien plus que ce qu’on leur
laisse .. (X2)

Dur de trouver ses repères dans ces conditions, pour se montrer à la
hauteur de nos propres convictions
On connait l’échec, l’effet du choc après la chute, le chant du coq
après la faute ainsi qu’la haine du proc (ureur) et de la juge
On nous dit faut s’battre pour qu’sa bouge, or, on vit le couteau
sous la gorge et on a tord à peine on ouvre la bouche
Jeunes de la goutte d’or ou de quartiers et cités similaires , a quand
le séminaire ?
Oé c’est chaud dans le ghetto , on dit qu’on aura ta peau pour pas
cher et que tu peux t’le mettre profond ton kärcher
On fait du biz d’accord, mais on irait p’têtre au boulot si on nous
laissé pas qu’le balais et encore

*****

Encore deux fins tragiques qui laissent un gout amer , et des
journalistes qui s’amènent comme des mouches à merde
Et wé c’est moche à dire, ils jouent nos vies comme des jetons au
poker
la sécurité comme joker ! Tu veux savoir pourquoi ca crame parce que
dans nos rue pour rien sa calme, et c’est les familles des victimes qui
rapelle au calme
quand les dossiers s’entassent et qu’les hommes d’Etat se taisent ,
attendent que la tension s’apaise . . .